23 février 2009
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07:00
Au petit matin, en sortant du duvet il fait plutôt frisquet. Sur la rive les felouquiers se sont réchauffés autour d'un feu.
Nous partons pour une randonnée entre fleuve et désert, à travers les palmeraies et les cultures. L'Egypte demeure un pays profondément agricole. Maïs, blé, orge, fèves sont les principales cultures vivrières.
Dans la palmeraie, deux types de palmiers se côtoient, le palmier dattier, et le palmier Doum. Le palmier vit entre 50 et 200 ans. Sa multiplication se fait par rejet. Ses palmes protègent les arbres fruitiers et les cultures maraîchères du soleil et du vent.
Elles sont aussi utilisées comme combustible, et entrent dans la fabrication de paniers, nattes, palissades coupe-vent. Le tronc deviendra bois de charpente.
Un palmier dattier produit de 30 à 100 kg de fruits par an.
Ici on cultive des manguiers, facile, il suffit de planter une branche dans le sol pour obtenir un arbre. Les fruits se vendent bien et à bon prix.
Au pied des arbres, le bersim (trèfle d'Alexanderie) occupe le sol et fournit un excellent fourrage pour les animaux. Les parcelles restent de petite taille.
A notre passage les Fellahs souriants, nous saluent.
Dans cette partie de l'Egypte la mécanisation est restreinte. Les déplacements s'effectuent à dos d'âne....
en siège bi-place....
rarement en engin motorisé.
Au village de Fares, les enfants nous accueillent, un peu surpris de voir ces drôles de touristes marcheurs.
A cette heure de la journée les rues sont plutôt désertes,
nous croisons quelques enfants,
puis un écrivain,
Pourtant la station service est ouverte...
et la buvette également. Dans les villages il y a toujours des cruches remplies d'eau, avec un goblelet pour se servir.
La cruche en terre est poreuse et toujours humide extérieurement. L'évaporation de l'eau en surface refroidit le récipent. Goutez-y, c'est frais et très désaltérant. Voilà un réfrigérateur qui ne consomme pas d'énergie et ne rejette pas un gramme de CO2 dans l'atmosphère.
Au sortir du village la palmeraie, magnifique, est entretenue comme un parc. Les hommes s'activent,
labourage sous les manguiers,
coupe de palmes,
brûlage des déchets végétaux, et des mauvaises herbes.
Perchés sur une euphorbe, deux oiseaux colorés profitent du spectacle de cette vie simple sans artifice.
Nous partons pour une randonnée entre fleuve et désert, à travers les palmeraies et les cultures. L'Egypte demeure un pays profondément agricole. Maïs, blé, orge, fèves sont les principales cultures vivrières.Dans la palmeraie, deux types de palmiers se côtoient, le palmier dattier, et le palmier Doum. Le palmier vit entre 50 et 200 ans. Sa multiplication se fait par rejet. Ses palmes protègent les arbres fruitiers et les cultures maraîchères du soleil et du vent.Elles sont aussi utilisées comme combustible, et entrent dans la fabrication de paniers, nattes, palissades coupe-vent. Le tronc deviendra bois de charpente.
Un palmier dattier produit de 30 à 100 kg de fruits par an.
Ici on cultive des manguiers, facile, il suffit de planter une branche dans le sol pour obtenir un arbre. Les fruits se vendent bien et à bon prix.Au pied des arbres, le bersim (trèfle d'Alexanderie) occupe le sol et fournit un excellent fourrage pour les animaux. Les parcelles restent de petite taille.
A notre passage les Fellahs souriants, nous saluent.Dans cette partie de l'Egypte la mécanisation est restreinte. Les déplacements s'effectuent à dos d'âne....
en siège bi-place....rarement en engin motorisé.Au village de Fares, les enfants nous accueillent, un peu surpris de voir ces drôles de touristes marcheurs.A cette heure de la journée les rues sont plutôt désertes,nous croisons quelques enfants,puis un écrivain,
Pourtant la station service est ouverte...et la buvette également. Dans les villages il y a toujours des cruches remplies d'eau, avec un goblelet pour se servir.La cruche en terre est poreuse et toujours humide extérieurement. L'évaporation de l'eau en surface refroidit le récipent. Goutez-y, c'est frais et très désaltérant. Voilà un réfrigérateur qui ne consomme pas d'énergie et ne rejette pas un gramme de CO2 dans l'atmosphère.
Au sortir du village la palmeraie, magnifique, est entretenue comme un parc. Les hommes s'activent,labourage sous les manguiers,coupe de palmes,brûlage des déchets végétaux, et des mauvaises herbes. Perchés sur une euphorbe, deux oiseaux colorés profitent du spectacle de cette vie simple sans artifice.Partager cet article
